LES ESPÈCES
Le Tamarin-Lion doré
(Golden Lion Tamarin – Leontopithecus rosalia)
Qui sont-ils ?
Passeport du Tamarin-Lion doré
Classification
Ordre Primates / Famille Callitrichidés
Poids
600g
Taille
30cm de long, 30-37cm de queue
Longévité
22 ans
Répartition géographique
Mata Atlantica du Brésil
Biotope
forêts tropicales
Durée de gestation
4.5 mois
Portées
1-2 petits
Alimentation
Fruits, fleurs, nectar, insectes, escargots, œufs
IUCN
EN : en danger
Population sauvage
1400 individus environ
EEP
OUI
Menaces
Braconnage, déforestation, incendies, fragmentation des populations
Association soutenue par BMC pour cette espèce
Leur mode de vie
Les tamarins-lions dorés vivent en petits groupes familiaux pouvant atteindre la douzaine d’individus. Seule la femelle dominante se reproduit avec un seul ou plusieurs mâles et toute la famille s’affaire à l’élevage des jeunes. Les petits ne quitteront jamais le dos de la mère les 2 premières semaines de leur vie, ils seront ensuite portés par le reste du groupe à tour de rôle.
Protection de l'espèce
Ces petits primates sont hautement menacés par la déforestation : leur forêt originelle a été détruite à plus de 90 % et à l’heure actuelle, il ne reste plus que 8% de leur territoire d’origine !
S’ajoute à cela le braconnage, pour en faire des animaux de compagnie ou de laboratoire, qui a bien failli faire disparaître l’espèce. Dans les années 1970, il en restait moins de 200 dans la nature. Un ambitieux programme de conservation fut alors mis en place et continue d’être appliqué : zones protégées, reboisement pour créer des corridors permettant les échanges entre populations isolées, plan d’élevage en captivité et réintroduction d’animaux dans le milieu naturel.
Aujourd’hui, le tamarin-lion doré ne doit sa survie qu’à la mise en place de réserves dans sa forêt d’origine et de programmes de réintroductions menés depuis 1984 (400 individus réintroduits).
Depuis 2022 le parc soutient le projet Save the Golden Lion Tamarin qui tente de sauvegarder la population de tamarin lion doré au Brésil. Vaccination d’individus sauvages, sensibilisation, suivi de populations ou encore restauration de l’habitat, telles sont les missions pour la protection de ce petit singe.
Le saviez-vous ?
Arboricoles et plutôt diurnes, ils sont actifs 12h/j et se consacrent essentiellement à la recherche de nourriture. Grâce à leurs longs doigts fins et leurs ongles pointus, ils grattent les écorces pour dénicher de petits insectes.