LES ESPÈCES
Siamang
(Siamang – Symphalangus syndactylus)
Passeport
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Qui sont-ils ?
Passeport du Siamang
Classification
Ordre Primates / Famille Hylobatidés
Poids
8-16kg
Taille
75-90cm de haut
Longévité
40-45 ans
Répartition géographique
Malaisie, Thaïlande, Sumatra
Biotope
Forêts
Durée de gestation
7 mois
Portées
1 petit
Alimentation
Végétarien
IUCN
EN : en danger
Population sauvage
Inconnue
EEP
OUI
Menaces
Braconnage, agriculture intensive, expansion humaine, exploitation forestière & minière, catastrophes naturelles
Leur mode de vie
Le siamang est le plus grand des gibbons. Comme les autres gibbons, il est monogame et fidèle à vie. Les groupes sont composés d’un couple et de leurs jeunes. Comme souvent chez les primates, le lien maternel est très fort et les jeunes passent 6 à 7 ans avec leurs mères avant d’atteindre la maturité sexuelle et quitter le groupe. Le père participe activement à l’élevage des jeunes.
Arboricoles, les siamangs sont capables de faire des bonds de 10 à 15m de long et jusqu’à 8m de haut dans les arbres. Grâce à leurs longs bras (1.50 à 1.80 m d’envergure), ils sont adeptes de la brachiation : ils se déplacent de branches en branches en utilisant leurs bras.
Protection de l'espèce
Ces 40 dernières années, plus de la moitié des effectifs sauvages a disparu.
Comme beaucoup de primates, les gibbons sont menacés par le braconnage et la déforestation (en particulier pour la plantation de palmiers à huile).
Nous pouvons tous jouer un rôle dans la protection du gibbon et de son habitat en faisant attention à éviter l’huile de palme non certifiée dans notre alimentation.
En effet, que ce soit dans l’industrie pharmaceutique, cosmétique, alimentaire ou comme carburant, l’huile de palme est aujourd’hui une ressource inévitable et son boycott total n’est malheureusement pas adapté. En revanche, il est possible de réduire son utilisation et favoriser l’huile de palme provenant de plantations gérées durablement, qui n’endommage pas les forêts primaires.
Le saviez-vous ?
Il est le seul gibbon à posséder une poche gutturale (ou sac vocal, sac laryngé). Celle-ci va se gonfler d’air quand l’animal crie et servir de caisse de résonance pour amplifier la portée de son chant, audible à plus de 5 km !
