LES ESPÈCES
Dendrobate jaguar
(Bumblebee poison Frog – Dendrobates leucomelas)
Qui sont-ils ?
Passeport du Dendrobate jaguar


Classification
Ordre Anoures / Famille Dendrobatidés
Poids
3-4 g
Taille
31-38 mm de long
Longévité
5-10 ans
Répartition géographique
Brésil, Colombie, Guyane, Vénézuela
Biotope
Forêts tropicales
Durée de gestation
13 -16 jours
Portées
3-13 oeufs
Alimentation
Carnivore
IUCN
LC : Préoccupation mineure
Population sauvage
Inconnue
EEP
NON
Menaces
Braconnage, fragmentation de l’habitat, exploitation forestière et agricole, expansion humaine, déforestation.

Leur mode de vie
La dendrobate jaguar vit dans les litières de feuilles, sur le sol, les rochers, près des rivières et des ruisseaux, ainsi que sous les rondins et sur les troncs tombés ou inclinés dans les forêts tropicales humides. Pendant la saison sèche, elle se rassemble sous les rochers et les troncs d’arbres tombés. Les œufs sont pondus hors de l’eau, et les têtards sont ensuite transportés vers les cours d’eau pour se développer.
C’est la seule dendrobate à pratiquer l’estivation, un processus similaire à l’hibernation mais qui se produit pendant la saison chaude et sèche. Bien qu’elle ne soit pas vraiment arboricole, préférant marcher et bondir sur le sol, elle peut grimper occasionnellement sur des arbres et des buissons. La ponte se fait généralement dans un endroit abrité, où le mâle chante fort, incitant la femelle à le guider, parfois en le poussant, jusqu’au site de ponte choisi. Chez cette espèce, les femelles sont généralement plus grandes et ont un aspect plus « rond » que les mâles.

Protection de l'espèce
La perte générale de zones boisées, due à l’urbanisation, l’agriculture, l’exploitation forestière et la collecte pour le commerce international des animaux de compagnie, menace cette espèce.
Le saviez-vous ?
Certaines tribus indiennes auraient exploité la toxicité des dendrobates en enduisant la pointe de leurs flèches avec ce poison, censé être mortel. Cependant, d’autres espèces voisines, comme celles du genre Phyllobates, sont bien plus dangereuses. Bien que les dendrobates aient longtemps été considérées comme mortelles, on est aujourd’hui plus prudent.
À l’état sauvage, ces grenouilles consomment des insectes très toxiques, et c’est de ces proies que provient leur poison, produit à l’extérieur de leur corps. Cependant, en élevage, comme elles ne mangent pas ces insectes, elles perdent la majorité de leur toxicité.
