LES ESPÈCES
Cigogne Maguari
(Maguari Stork – Cicocnia maguari)
Qui sont-ils ?
Passeport de la Cigogne Maguari
Classification
Ordre Ciconiiformes / Famille Ciconiidés
Poids
4.2-3.8kg
Taille
102cm de haut, 155-180cm d’envergure
Longévité
30 ans
Répartition géographique
De la Colombie au Brésil, Guyane, Surinam, Argentine, Bolivie, Uruguay et Paraguay
Biotope
Zones humides d’eau douce, rizières, steppes inondées, marécages, bords de lacs.
Durée de gestation
29-32 jours
Portées
1-4 oeuf
Alimentation
Carnivore
IUCN
LC
Population sauvage
Inconnue
EEP
NON
Menaces
Chasse, assèchement des zones humides, pollution de l’eau, expansion humaine.
Leur mode de vie
La cigogne maguari est un animal plutôt solitaire, même s’il n’est pas rare d’observer de petits groupes chasser ensemble. C’est une espèce particulièrement migratrice et leur système migratoire est peu connu car il ne fait pas l’objet de projets de suivi à l’heure actuelle. Cependant il n’est pas rare d’observer de forts mouvements de populations lorsque les marais viennent à s’assécher. La cigogne maguari niche toujours à moins de 6m du sol, dans des arbustes ou des buissons. On peut observer de grands rassemblements lors de la nidification, où les oiseaux vont tous faire leur nid à proximité les uns des autres, jusqu’à atteindre une quinzaine de nids maximum par zone. Le nid est construit par le couple, mais sera rarement réutilisé d’année en année. Il pourra mesurer jusqu’à 2m de diamètre pour 75cm d’épaisseur. Les 2 parents vont couver et élever les petits.
Protection de l'espèce
La cigogne maguari n’est pas une espèce fortement menacée actuellement. Cependant, elle est très dépendante de la qualité et de la quantité de zones humides sur son aire de répartition. Les sécheresses répétées et la pollution croissante représentent un risque réel pour la pérennité de l’espèce.
Le saviez-vous ?
- On la différencie assez facilement de sa cousine européenne, la cigogne blanche, grâce à son contour des yeux rouge jusqu’au bec.
- Il est courant d’observer chez cette espèce du cleptoparasitisme lorsque la nourriture se fait rare (c’est-à-dire voler les proies de leurs congénères)