LES ESPÈCES
Buse variable
(Common buzzard – Buteo buteo)
Qui sont-ils ?
Passeport de la Buse variable


Classification
Ordre Accipitriformes / Famille Accipitridés
Poids
0.6-1.3kg
Taille
57cm de long
Longévité
25 ans
Répartition géographique
Eurasie, Moyen-Orient, Sud de l’Afrique
Biotope
Forêts, savanes, prairies et marécages
Durée de gestation
33-35 jours
Portées
1-4 oeufs
Alimentation
Carnivore
IUCN
LC : Préoccupation mineure
Population sauvage
2 000 000-3 500 000 individus
EEP
NON
Menaces
Exploitation forestière, raréfaction des proies, création de couloirs éoliens.

Leur mode de vie
La buse variable est généralement solitaire, bien qu’elle puisse se rassembler sur des aires de nourrissage. Toutefois, ces rassemblements n’impliquent aucune entraide entre les individus.
En ce qui concerne la reproduction, les couples de buses variables ne sont que rarement monogames à vie. Les nids sont toujours situés dans des arbres, à une hauteur variant entre 8 et 20 mètres. Comme la buse royale, il arrive qu’un couple de buses occupe plusieurs nids en même temps, les alternant au fil des années.
Le mâle joue un rôle limité dans l’élevage des jeunes. Il ne couve les œufs que lorsque la femelle part se nourrir, mais il ne prend pas en charge l’élevage des petits.

Protection de l'espèce
Protégée en France depuis 1972, comme tous les autres rapaces, la buse variable fait encore face à des persécutions directes dans certaines régions.
Cependant, elle est généralement perçue de manière positive dans de nombreux pays, où les agriculteurs installent des perchoirs dans les champs pour favoriser la régulation des populations de campagnols.
Pour assurer la préservation de cette espèce, il est essentiel de maintenir un habitat de qualité, composé de prés, de haies, d’arbres isolés, de vergers ou de bosquets. Cela bénéficie non seulement à la buse variable, mais aussi à notre petit gibier et à une multitude d’autres espèces.
Le saviez-vous ?
Il n’est pas rare de les observer chez nous, que ce soit en bordure de champ, sur les lignes à haute tension ou perchées sur les clôtures de nos jardins.
