LES ESPÈCES
Oryx algazelle
(Scimitar-horned Oryx – Oryx dammah)
Qui sont-ils ?
Passeport de l'Oryx algazelle


Classification
Ordre Cétartiodactyles / Famille Bovidés
Poids
150-200kg
Taille
110 à 125cm de haut
Longévité
27 ans
Répartition géographique
Réintroduit en Tunisie, Maroc, Niger, Tchad et Sénégal
Biotope
Déserts, savanes sèches
Durée de gestation
8-8.5 mois
Portées
1 petit
Alimentation
Herbivore
IUCN
En danger
Population sauvage
Moins de 300 individus.
EEP
OUI
Menaces
Braconnage, développement de l’agriculture, guerres civiles, compétition avec le bétail, désertification.
Association soutenue par BMC pour cette espèce

Leur mode de vie
L’oryx algazelle est grégaire. Les troupeaux peuvent atteindre la quarantaine d’individus, dirigés par un mâle dominant. Les groupes étant multi-mâles multi-femelles, il n’est pas rare d’observer des affrontements entre les mâles. Les cornes des oryx sont présentes chez les mâles comme chez les femelles et peuvent atteindre 1m20 de longueur !
L’oryx est très bien adapté aux régions arides et au climat extrême dans lequel il vit. Il a la capacité d’abaisser sa température corporelle à 36°C la nuit. Du coup lorsque les températures du jour augmentent, l’oryx augmente lui aussi la température de son corps (jusqu‘à 46°C) plutôt que de perdre de l’eau en transpirant. Les petits vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau passent par la région des naseaux de l’animal, cela permet de refroidir plus facilement le sang (jusqu’à 5°C) avant d’atteindre sa destination. Pour s’hydrater pendant la journée, il va trouver de l’eau via les aliments qu’il consomme, ce qui lui permet de ne pas avoir à boire pendant plusieurs semaines.

Protection de l'espèce
En raison du braconnage, de l’expansion des activités humaines et des guerres civiles, l’oryx algazelle ne survit aujourd’hui qu’en captivité. Classée comme éteinte à l’état sauvage par la Liste rouge de l’UICN, cette espèce n’a plus été observée dans son habitat naturel depuis 1983.
Cependant, la reproduction dans les réserves et les zoos a permis de lancer des programmes de réintroduction en Tunisie, au Maroc et au Sénégal. En 2014, l’un de nos mâles a d’ailleurs été intégré à l’un de ces projets.
Ces efforts de conservation ont porté leurs fruits : l’IUCN a décidé de reclasser l’espèce, marquant une victoire majeure et un immense espoir pour l’avenir de l’oryx algazelle !
Le saviez-vous ?
L’oryx est une antilope rapide. Elle se déplace en moyenne à 65km/h, mais peut atteindre une vitesse de pointe de 90km/h !
