
Statut IUCN
classification
Nom scientifique Choloepus didactylus
Ordre Pilosa
Famille Mégalonychidé
Le Paresseux en chiffres
Poids 4 à 8 kg
Gestation 6 mois
Longévité 25 à 30 ans
Taille 45 à 85 cm de long
Portée 1 petit
alimentation
repartition
Forêts tropicales d’Amérique du sud
Au zoo
Notre couple de paresseux est composé d’une femelle née en mars 2011 aux Pays Bas et arrivée en septembre 2012, et d’un mâle né à Amsterdam en novembre 2013 et arrivé en février 2015. Pour la première fois à La Boissière du Doré, un petit a vu le jour ! Il s’agit d’un mâle né le 1er février 2018.Vous pouvez observer ces animaux discrets dans la volière sud-américaine, au-dessus de vos têtes, généralement bien au chaud dans le bâtiment.
Biologie
Le paresseux est adapté à vivre à l’envers. Il possède des griffes incurvées lui permettant de s’accrocher aux branches, ses poils poussent de son ventre vers son dos et ses organes internes sont positionnés afin d’éviter que certains ne soient écrasés.
Son métabolisme est très lent et la nourriture reste un mois dans son tube digestif. Le paresseux ne descend à terre que pour faire ses besoins. Il peut se tenir debout mais ne peut que ramper et se trainer avec ses griffes, ayant perdu la capacité d’utiliser les muscles de la marche.
Le paresseux se cache de ses prédateurs dans la cime des arbres en boule, ce qui le fait ressembler à un nid de termites ou une excroissance du bois. Sa fourrure est un véritable refuge pour les insectes et des algues microscopiques s’y développent, lui donnant ainsi une couleur verdâtre.
Conservation
La diminution constante de la forêt tropicale menace le paresseux didactyle. Le bois exotique, souvent bon marché, fait fureur auprès des consommateurs : meubles et mobilier de jardin, parquets, escaliers, lambris, objets de décoration… En réponse à la demande, les producteurs intensifient l’exploitation forestière, souvent de façon illégale.
Plus de 1000 espèces d’arbres sont menacées par la surexploitation, et ce malgré la législation en vigueur. Mieux vaut renoncer à l’achat de ce type de bois et préférer des essences européennes, aussi résistantes et dont l’exploitation est l’une des plus durables : pin, merisier, robinier, chêne, châtaigner…